Bon à savoir en cas de perte ou de vol de Téléphone portable !
Sur le clavier de votre téléphone portable tapez ceci « étoile, dièse, zéro, six, dièse »
Miracle : vous voyez instantanément apparaître le numéro de série de votre téléphone portable.Ce code est unique. Inscrivez-le et conservez-le précieusement.
Si jamais on vole votre téléphone, appelez votre opérateur et donnez-lui ce code. Votre téléphone pourra alors être complètement bloqué, même si le voleur change la carte SIM.
Vous ne récupérerez peut-être pas votre téléphone, mais vous êtes néanmoins assuré que le voleur ne pourra en aucun cas s 'en servir... et que vous n' aurez pas de facture mirobolante à payer ! Faites une œuvre utile, diffusez ce message.
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La check-liste pour éviter (que faire avant)
1°- Gardez sous la main
votre numéro Imei
Chaque mobile est identifié par ce code de 15 à 17 chiffres. En cas de vol, l’opérateur et la -police le réclameront pour fermer l’accès de l’appareil au réseau,
même si sa carte SIM a été changée. Il est inscrit sous la batterie (ce qui vous fait une belle jambe), surl’emballage d’origine (vous l’avez justement jeté la semaine dernière) ou sur la facture
(«Chérie ! Où sont les papiers du portable ?»). Bref, dès l’achat, commencez par taper *#06# sur le clavier d’appel. Le numéro Imei s’affiche. Recopiez-le dans un endroit sûr et
accessible.
2°- Téléchargez une appli contre le vol des
données
Scarlett Johansson ne se serait pas retrouvée nue sur le Web si elle avait téléchargé une application antivol. Et elle n’a aucune excuse, car ces
logiciels gratuits pullulent sur iTunes, BlackBerry ou Android Market. Le principe est toujours le même : en cas de vol, via le site Web associé à l’appli, on efface à distance le contenu de
l’appareil – contacts, notes confidentielles et photos très privées. Mais n’attendez pas de miracle des applis qui suivent votre joujou par GPS : la localisation est trop imprécise pour faire
bouger la police, qui déconseille de se faire justice soi-même. Le logiciel Localiser mon iPhone, lui, permet de verrouiller l’appareil à distance et de le faire sonner à fond pendant deux
minutes. Maigre vengeance, mais ça défoule…
3°- Sauvegardez vos données
régulièrement
On se promet toujours de le faire, puis on oublie, jusqu’à ce que contacts et photos de vacances s’envolent avec le portable volé… En synchronisant
régulièrement l’appareil avec votre PC, via Bluetooth ou iTunes, vous les récupérerez facilement. SFR et Orange proposent même de sauvegarder les contacts stockés sur votre carte SIM sur leur
site : il suffit d’entrer son numéro, on reçoit un SMS qu’on valide, et ils deviennent accessibles depuis n’importe quel ordinateur. Faites-le, c’est gratuit et ça vaut le coup.
4°- Souscrivez une assurance
L’obsession des pickpockets pour les smartphones dope le business de l’assurance : près d’un propriétaire sur deux est aujourd’hui couvert contre le
vol. Si vous en êtes resté à un mobile passe-partout, éviter cette dépense est un pari raisonnable. Pour un bijou convoité, il vaut mieux s’y résoudre, mais ne signez pas n’importe quoi, car tous
les contrats ne se valent pas. Les clauses de remboursement sont aussi variables que les prix (de 2 à 20 euros par mois), selon que vous assurerez, outre le vol, la perte ou la casse. Et gare à
la franchise, parfois élevée (jusqu’à 90 euros chez Bouygues).
Que faire tout de suite ?
1°- Prévenez
immédiatement l’opérateur
C’est la démarche la plus urgente, afin de suspendre la ligne, c’est-à-dire de désactiver votre carte SIM : sans cesser de payer l’abonnement, cela vous évitera de payer les appels de votre
voleur vers Sydney… Si vous avez l’une de vos factures sous la main, vous y trouverez un code confidentiel qui, associé à votre numéro d’appel, permet de procéder à l’opération en quelques
secondes via le serveur vocal de la hot line. Sinon, il vous faudra patienter et parler à un opérateur qui devra vous identifier. Enfin, si vous êtes assuré, sachez que la plupart des contrats
prennent en charge les appels frauduleux, mais souvent pour un montant plafonné, pour éviter les bidonnages.
2°- Fignolez votre plainte au commissariat
Pas assuré ? Porter plainte servira au moins à lutter contre le trafic : depuis la loi Loppsi 2, au printemps,
les policiers ont le pouvoir de rendre les appareils inutilisables sur le territoire français grâce au numéro Imei, et le font systématiquement, contrairement aux opérateurs. A vous de voir… En
revanche, le passage par la case police est indispensable pour faire jouer l’assurance. Livrez un témoignage précis : «La plupart des assurances ne remboursent que le vol “caractérisé”, explique
Marie-Odile Thiry Duarte, juriste à l’Institut national de la consommation (INC). C’est-à-dire à l’arraché, avec violence, menace ou effraction.» Un portable en vue à la terrasse d’un café peut
être considéré comme une négligence non couverte. Parfois, il suffit d’un détail : «Au poste, j’ai dit qu’un pickpocket avait pris mon iPhone dans la poche de ma veste alors que je fumais devant
un café, raconte une victime. Mon assurance, pourtant béton, a refusé le dossier en faisant mine de comprendre que j’avais laissé la veste à l’intérieur !» Le malheureux a dû préciser ses propos
et patienter quelques jours de plus avant de récupérer un mobile. Face à ces complications, nombre de victimes de vols, s’ils sont couverts pour perte, préfèrent utiliser cette garantie, car la
plupart des assureurs se contentent alors d’une déclaration sur l’honneur. Cela évite de perdre du temps au commissariat, mais gare à ce genre de mensonge, qui fait risquer jusqu’à six mois de
prison et 7 500 euros d’amende.
3°- Informez votre assureur dans les 48 heures
«Le signalement tardif est un motif de rejet du dossier», assure Marie-Odile Thiry Duarte, de l’INC. Mieux vaut ne pas attendre plus de quarante-huit heures. A noter : comme de nombreuses enseignes sous-¬traitent leurs assurances à des courtiers, tels SPB (Fnac, SFR) ou Gras Savoye (Bouygues), vous gagnerez du temps en appelant directement leur hot line, souvent indiquée sur le contrat.
Que faire après ?
1°- Défendez-vous en
cas de remboursement refusé
«Neuf dossiers sur dix sont acceptés», assure Laurent Sabatier, directeur des assurances de The Phone House. Aucun autre assureur ne nous a confié ses chiffres… De
fait, malgré des dossiers en règle (copie de la plainte et original de la facture d’achat), les témoignages de clients éconduits sont légion sur les forums spécialisés. En cas de refus, négociez
de vive voix, puis par recommandé. «Réaffirmez vos droits en vous appuyant sur les clauses du contrat», conseille Marie-Odile Thiry Duarte. Dernier recours : le médiateur de l’assurance, hébergé
par la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) mais indépendant. Saisi par courrier ou e-mail (le.mediateur@mediation-assurance.org), il rend sa décision en… trois à six
mois.
2°- Négociez un nouvel appareil
En désespoir de cause, essayez au moins de tirer profit de votre statut de victime : vérifiez votre stock de points de fidélité (par exemple sur le
site Combienjaidepoints.com, qui affiche une liste d’appareils en fonction de vos réserves) et négociez ! L’arrivée sur le marché de Free, prévue pour la fin de l’année, rend les opérateurs très
prévenants…
Capital - Enquête réalisée en octobre 2011